Mes références

Alice Miller décrypte les principes éducatifs imposés aux enfants et met en évidence les souffrances que ces principes éducatifs communément admis imposent à l’enfant, et leurs conséquences.

Dans L’enfant sous terreur, elle décrypte les abus et maltraitances actives, aveuglément ignorés et offre ainsi à des générations d’enfant délaissés, maltraités, battus ou abusés l’autorisation de lever le tabou, ou encore simplement d’ouvrir les yeux sur des violences qu’ils avaient occultés, comprises comme éducatives, banalisé, ou même qu’ils s’étaient senti mauvais et coupable d’avoir déclenché chez leurs parents.

Il ne s’agit pas nécessairement de porter un jugement sur ce que nos parents ont fait (puisque nous verrons qu’ils ne font souvent que répercuter de façon inconsciente ce qu’ils ont eux même vécus) mais de se libérer en osant voir, accueillir et panser la souffrance qui entravent encore l’adulte que nous sommes devenus.

Il s’agit plus encore de comprendre comment la « pédagogie noire » érigée en vertu éducative génère et imprime une violence sociale et politique qui nous contraint sous le joug d’une autorité et d’une violence qu’on a trop beau jeu de faire semblant de croire qu’elle est notre nature humaine… ou une fatalité.

La pensée d’Alice Miller est profonde, autant que sa foi dans l’humain. Elle applique sa pensée au champ de la psychologie et de l’éducation mais ses répercussions sur le social, le politique et la philosophie sont immenses et potentiellements révolutionnaires.

 

Luis Ansa était considéré comme un « nagual » (un maître des chamanes) dans la tradition toltèque. Il est le fondateur de la Voie du sentir, une voie de l’Attention.

Un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires.

L’auteur nous donne les outils pour aller vers la liberté intérieure et devenir ce qu’il appelle un « porteur d’amour ».

Imaginez cette fable :

Une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde.

Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques.

Baptiste Morizot entend la crise écologique que nous vivons comme une crise de la sensibilité.

Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Il s’agit de refaire connaissance: approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.